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Pervers narcissique. Harcèlement. Manipulation.
En finir avec ces relations toxiques.

 

femme triste

Comprendre la manipu­lation du pervers narcis­sique

Pervers narcis­sique : beaucoup de confusion existe sur ce mot employé à la va-vite ; dès que quelqu’un fait du tort à une autre personne, on la traite de pervers narcis­sique. La dif­férence entre une personne « pervers narcis­sique » et une personne dite « normale » est la fréquence, la répéti­tion à laquelle le pervers narcis­sique use du harcèlement et de manipu­lation perverse. J’emploie ici le  genre masculin mais bien sûre des femmes peuvent être perverses narcis­siques.

Les victimes de vrais pervers narcis­siques subissent un harcèle­ment perma­nent. Le harcèle­ment consiste à mettre l’autre sous emprise en le mani­pulant. Cette mani­pulation débute par des réactions déstabi­lisantes, des atti­tudes que la victime ne comprend pas: colères, silen­ces, violen­ces verba­les, criti­ques, mes­sages contra­dictoires : « Tu as mau­vaise mine, tu devrais te repo­ser/ tu pourrais te bouger ».

Ce harcèle­ment à répéti­tion plonge la victime dans une insé­curité totale qui conduit à des senti­ments d’impuis­sance et de peur. Elle se sent perdue, a peur de mal faire, la descente aux enfers commence alors.

Pour éviter que la victime demande de l’aide à autrui, la stra­tégie du pervers consiste à l’isoler de sa famille et de ses amis en les déni­grants : « Ta mère est folle, ta fille n’est pas intéres­sante, je n’aime pas tes amis, ton père m’a dit que tu es nulle ». L’isoler, c’est aussi empêcher que des person­nes lui disent : « ce que tu vis, ce n’est pas normal ». Quand il arrive à la dégoûter de son travail, de ses acti­vités, la victime perd ainsi ses liens sociaux, son estime d’elle-même et son auto­nomie.

Puis en second temps le pervers narcis­sique vise le contrôle de ses dépenses : si la victime perd son autonomie finan­cière elle aura beaucoup de dif­ficulté à envisager une séparation. Très calcula­teur, il lui suggère de se marier, d’ache­ter une mai­son ou de lui donner ses écono­mies.

Cette violence psychique du pervers empire lorsque celui-ci s’attaque au sommeil de sa victime et donc de sa santé. Par exemple il fait du bruit en se couchant, la réveille pour lui parler quand elle cherche à se reposer, parle fort, la dérange avec de la musique ou la T.V.

Contrôlée, isolée, harcelée la victime s’affai­blit, elle est enfermée dans un état de sidé­ration qui l’empêche d’agir.

Cette torture mentale est une violence qui peut durer des mois ou des années. Si le pervers constate qu’il est allé trop loin, bon comédien, il fait un semblant de marche arrière : il s’excuse, demande pardon, pleure en mini­misant ses actes par l’évoca­tion de son enfance malheu­reuse ou d’une situation diffi­cile vécue. Il promet qu’il va faire un travail sur lui, et voir un thé­ra­peute. Dans ces moments il peut paraî­tre doux, sincère, attentif. Cela ne dure pas. Il peut même faire un chantage au suicide, mais c’est la victime qui parfois se suicide par épuise­ment. Il rend respon­sable l’autre de tous leurs problèmes de couples et devient violent verba­lement et physi­quement. Il peut dire des choses très dures sans s’énerver. Il détruit chez l’autre chacune de ses convictions, sème le doute, critique ses actes, en disant même qu’il le fait pour son bien, pour l’aider. Quoiqu’il se passe, pour lui, ce n’est jamais de sa faute, il est dans sa toute puis­sance, c’est l’autre qui est fautif et coupable. Et la victime le croit. L’humi­liation est son comble. Elle perd confi­ance en elle, se déprécie, se sent nulle, moche et inutile, perd sa concen­tration, vit dans l’insé­curité et la peur continuel­lement. Cette belle person­ne rayon­nante et géné­reuse a perdu toute sa joie de vivre, éteinte elle devient l’ombre d’elle-même. La victime s’isole elle-même par honte, elle ne veut pas montrer à son entourage encore présent comment on la traite. Malheu­reusement cela donne encore plus de pouvoir à son bour­reau.

Toutes ces phases visent l’auto­destruc­tion de la victime. Malheu­reusement ça marche, car ce qui se mani­feste sous forme de maladies, des attaques cérébrales ou des suicides sont en réalité des meurtres psychi­ques qui ne laissent aucunes traces ni preuves physiques.

 

Quelles sont les victimes d’un pervers narcis­sique

On pourrait croire que ce sont des person­nes faibles, naïves ou maso­chistes. Non, pas du tout. C’est le contraire.

Les victimes sont des personnes avec un fort tempéra­ment, ouvertes aux autres, qui font preuve d’empathie, de bienveil­lance et de généro­sité. Ce sont des personnes bril­lantes, altruistes et sensibles. C’est cette sensi­bilité que le pervers narcis­sique repère comme une faille et qui rend les victimes vulné­rables. Il a des antennes pour trouver ses proies. Et puis c’est beaucoup plus “intense” pour le pervers de faire tomber quelqu’un qui a ce fort tempérament et ces belles qualités. Il ne va pas aller chercher des personnes narcis­siques, égoïstes ou bien stupides, car plus sa victime est vidée de son énergie vitale, de sa confiance et de son estime de soi, plus son vide à lui se remplit.

 

Se libérer de l’emprise du pervers narcissique

Vous voudriez peut-être encore vous raccro­cher à ces premiers instants, ces premiers mois ou cette personne vous semblait chère à votre cœur. Ces instants ou il semblait charmant comme le prince, attentif, doux, très intéres­sant. Sans doute vous a-t-il fait croire que vous étiez le grand amour de sa vie, l’attendue, sa muse, sa flamme jumelle, sa déesse. Mais rapide­ment les masques sont tombés et vous avez découvert un tout autre visage. Vous aimeriez encore croire qu’il va changer, percevoir une étincelle d’amour en lui, vous essayez de trouver des explica­tions à son comporte­ment, avec encore un filet d’espoir de le ramener à comme il était avant. Mais avant était un masque, une façade. C’est impos­sible, le pervers narcis­sique ne pense pas avoir de problème de compor­te­ment : pour lui, le seul pro­blème, c’est l’autre. Dès lors, ce qui est seule­ment pos­sible, c’est de se sauver, soi, de la des­truc­tion et de refermer la faille qui attirent ces personnes.

“En nous affai­blissant, le mani­pu­lateur pervers se nour­rit de la perte de notre énergie et remplit son propre vide( dû à des traumatismes vécus dans l’enfance). Lorsque nous perdons de l’énergie suite à une répétition d’épreuves douloureuses, la personne qui nous la fait vivre se nourrit de notre détresse. L’affaiblissement énergétique de l’un, comble le vide de l’autre.  Nous avons vécu ce que les psychia­tres appellent une vampi­risa­tion psy­chique, ce qui, en appro­che énergé­tique, est nommé un vol d’âme. L’âme étant le support de la pensée, de la conscience, de notre confi­ance, de notre estime, le siège de notre énergie vitale”. Natacha Calestrèmè.

 

Pourquoi la victime revient-elle vers son bourreau,ou pense t-elle toujours à lui

La victime croit qu’elle l’aime encore, en fait, ce n’est pas de l’amour. Ce qui l’attire, la relie à son bourreau, c’est ce qui lui manque, c’est sa part d’âme, son énergie vitale que l’autre lui a volée. C’est cela qu’il lui manque terriblement. Imaginons que l’autre nous a volé un membre de notre corps, comment pourrions nous l’abandonner! Voilà pourquoi, partir demande du courage lorsque l’on se sent comme amputé de soi-même. 

 

Décider de se faire aider

Natacha Calestrémé

Si vous lisez cette page ce n’est pas une simple curio­sité ; c’est sans doute que vous avez pris cons­cience de ce que vous vivez, ou ce que vous venez de traverser ou bien êtes-vous une personne soucieuse d’aider quelqu’un souffrant de harcèle­ment…

Mon accom­pa­gnement s’appuie sur 3 ancrages :

Ma pratique de théra­peute en libéra­tion émotion­nelle et d’art-thérapie, les 22 proto­coles de libéra­tion issus du travail de Natacha Cales­trémé et mes expé­riences de vie, entre autres pour cet accompa­gnement, celle vécue auprès d’un homme présentant ce comportement pervers narcis­sique.

Ce que vous décidez de mettre en œuvre est pour vous, ce n’est pas pour aider votre bour­reau, vous le faites pour récu­pérer l’énergie qu’il vous a volée. Vous le faites parce que la victime, c’est vous. Vous le faites pour retrou­ver vos forces et votre sécu­rité. Vous le faites pour refermer votre faille, votre blessure et  ainsi ne plus jamais donner ­prise à qui­conque. Vous le faites pour vous réap­pro­prier votre lumière, votre joie de vivre. Vous le faites pour rega­gner l’estime de vous-même. Vous le faites pour sourire à nouveau. Vous le faites parce que, Oui… c’est pos­sible.

Ne brusquez pas les choses, prenez le temps, je vous invite à lire ce polar psy­cho­lo­gique qui vous apportera une pré­cieuse lumière : « Les bles­sures du silence » de Nata­cha Cales­trémé.

Lorsque vous serez prête, c’est avec douceur et toute ma bien­veil­lance que je répondrai à votre demande d’accom­pa­gnement.

 

Conseils pour les proches

A vous qui êtes démuni, désirant aider quelqu’un dans votre entou­rage, n’hésitez pas à lui offrir ce livre sans en évoquer le sujet. Surtout ne critiquez pas votre proche, car son bour­reau lui répète sans cesse qu’elle a tort, qu’elle est une inca­pable. Il est important de ne pas jouer le même jeu que lui. Essayez de ne pas criti­quer l’autre pour éviter l’iso­lement totale de votre proche. Si elle vous parle, écoutez là sans inter­préter ce qu’elle dit : l’autre ne l’écoute jamais, il ne fait que s’écouter, lui. Vous ne pour­rez rien faire pour l’extraire de cet enfer tant qu’elle n’est pas prête, gardez le lien avec elle avec dou­ceur, ne portez pas de juge­ments, donner lui de l’amour en lui disant que vous serez toujours là pour elle. Si vous avez besoin de soutien, vous pouvez aussi me contac­ter.

 

 

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